Bozo Gabriel alias Bozins
Dès sa naissance, le Commando Jazz anime un dancing, « l’Escadron monté », Le pilier de la formation est le guitariste Bozo Gabriel alias Bozins qui enrichit le répertoire de rumba de riches harmonies et de textes populaires. Le groupe est formé à son origine de Kaïmba à la guitare rythmique, Maya à la basse, d’un percussionniste, de trois chanteurs et d’une section cuivres sans oublier Bozins, le chef d’orchestre.
1974 – 1977 : les années phares
Le Super Commando Jazz se renforce avec l’arrivée d’un des chanteurs pionniers du pays, Dominique Eboma, chanteur animateur dans les années 50 du parti MESAN de Barthélémy Boganda, premier président de Centrafrique, de. Le groupe est au zénith entre 1974 et 1977 avec des tubes comme « Photo souvenir », » Agnès ». Bozo Gabriel disparaît en 1978 remplacé par Rosy Marie. Gina Biakoua, fondateur de groupe « Banzombie » devient le guitariste soliste et Békers rejoint la formation à l’occasion du festival de Québec en 1983.
Départs à la retraite
De passage à Paris, le groupe enregistre le disque Danga ndjé danga nzé qui rencontre un grand succès au pays et lui vaut une tournée française. Dans les années 1990, Commando Jazz périclite avec la disparition du guitariste Gina Biakoua, le départ du sergent Rosy Marie devenu lieutenant et affecté à l’encadrement de la garde présidentielle et du départ à la retraite d’ Albert, Delsos, Eboma et Cokssis.
Longtemps considéré comme un élément du patrimoine culturel Centrafricain, un outil d’insertion de jeunes artistes en difficulté, le Super Commando Jazz disparaît en l’an 2000.
Source : http://maziki.fr
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