« Racines », Kunta Kinte et influences
Kunta Kinte vient du nom du héros de la série télévisée américaine « Racines » qui relate le parcours d’un esclave déporté, et l’histoire de sa descendance en Amérique : « Il s’agissait de revendiquer le lien musical avec la diaspora afro-américaine. On était bercé autant par Wilson Pickett que par Nougaro ou les Touré Kunda, c’était de l’afro-pop ! », précise Meïssa Mbaye.
Parcours
En 1990, Meïssa Mbaye retourne pendant un an au Sénégal pour y enregistrer des sons de la vie quotidienne, des cérémonies familiales et des chants polyphoniques.
En 1998, Kunta Kinte enregistre « Occitan’Africa », et tournera énormément en France et en Europe. Mais Meïssa Mbaye se rend compte qu’il a ses projets et sa propre route.
Outre les membres fondateurs, Meïssa Mbaye (Lead Vocals, guitare acoustique), Amadou Mbaye et Badara Madior Mbaye (Lead Vocals), le groupe a accueilli en son sein divers autres artistes, dont Alain Rabesson (batterie), N Mani Messo Messo (guitare), Henri Espepo (guitare acoustique), Benède Foko (basse), Divin Dondieu (Claviers), Amadou Mbaye (percussions), Jean-Pierre Boistel (sanza, arc), Emmanuel Djob, Paul Amar, Yannick Tanjoco, Sonia et Murielle (chœurs), Max Guèye (voix off), Thomas Vahle (saxohone).
Meïssa Mbaye en solo
En 1992, Meïssa Mbaye quitte Kunta Kinte et part en 1996 à Atlanta, dans le sud des États-Unis, où il devient professeur de chants polyphoniques africains. Il apprend énormément dans les chorales des églises protestantes, s’initie à la culture africaine-américaine, et côtoie des chanteurs comme Agile du groupe Arrested Development. A son retour d’Amérique, il entame une carrière solo, et sort en 1999 son premier album « Night in Casamance », chez Frémeaux et Associés.
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