Depuis une vingtaine d’années, l’industrie musicale en Afrique se structure. Formation aux droits d’auteur, création d’agences et de structures de production et de management, techniciens du son, experts en marketing digital, multiplication des collaborations avec les artistes de la diaspora qui témoignent de leur expérience et investissent de plus en plus sur le continent. Trois acteurs du secteur témoignent. Luc Mahitoukou , directeur de Zhu Culture (Agence Culturelle / Management) originaire du Congo, basé à Dakar, spécialiste de la formation et conseiller de nombreuses institutions dont l’Union africaine, Lord Killer, le plus jeune producteur du rap français, directeur de Vibes TV, qui a révolutionné le mode de production du rap dans l’Hexagone et Alain Bidjeck, directeur du MOCA, le Marché Officiel des cultures d’Afrique .
Luc Mahitoukou
Luc Mayitoukou est directeur de l’agence culturelle « Zhu culture », Président du Conseil d’Administration d’Art Moves Africa (AMA), secrétaire général de l’Association des Diffuseurs et Directeur de Festival (ADAFEST) au Sénégal, représentant et membre du Comité artistique International (CAI) du Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA), membre du comité de sélection de l’Atlantic Music Expo de Praia et régisseur Général du Festival Yaakar de Dakar. Il analyse ici la contribution de la formation à la structuration de l’industrie culturelle sur le continent et l’implication encore timide mais bien réelle de certains Etats africains dans le financement de cet industrie. Ecoutez son témoignage.
Lord Killer
Plus jeune producteur de rap en France, Lord Killer a travaillé avec tous les grands rappeurs français ((NTM, Menelik, Soprano, Sekteur A, MC Solaar). Il est aujourd’hui directeur de Vibes TV. Il analyse les nouveaux modes de production du rap français inspirés par l’organisation du business hip hop aux USA, dont le modèle mis en place par Puff Daddy, face aux stratégies des Majors. Ecoutez son témoignage.
Alain Bidjeck
Directeur du MOCA, marché officiel des cultures d’Afrique, consultant en ingéniérie culturelle, il évoque ici l’investissement de plus en plus important de la diaspora sur le continent, le rôle des femmes dans la structuration du secteur, l’apparition d’un sponsoring privé africain et l’ouverture des nouveaux marchés dont le marché asiatique.
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