Vous êtes guinéens et vous vivez au Sénégal. Pouvez-vous vous présenter ?
Brahim Camara : Je m’appelle Brahim . Je suis fils de griot, soussou et originaire de Conakry. Je suis issu d’une grande famille de musiciens. Mon oncle est le balafoniste Mohamed Camara, fondateur du Jarabi Band qui vit en Australie et la grande sœur de ma mère est Mamasa Camara, une grande chanteuse mandingue. Certains membres de ma famille sont partis en France mais moi, je suis toujours, là, je garde l’esprit du mandingue .
Omar Bela Diallo : je suis joueur de ngoni et percussionniste et je viens de Guinée. Depuis tout petit on nous apprend la musique, guitare, djembé, ngoni. Je suis un cousin de Brahim.
Quand avez-vous créé le groupe Révolution mandingue et pourquoi ce nom ?
Brahim : J’ai créé « Mandingue Révolution » le 19 octobre 2019 au Sénégal. J’ai envie de révolutionné la musique mandingue, de changer les formules orchestrales en utilisant par exemple le kamale ngoni. Nous avons modifié le jeu de cet instrument. On utilise des clés que l’on peut plus facilement régler, le son est plus clair, plus détaché.
Pourquoi avoir choisi le Sénégal ?
J’aime l’esprit de ce pays. Les sénégalais aiment beaucoup la musique guinéenne, ils partagent cette cuklture mandingue. Il ya beaucoup de sénégalais en Guinée et nius avons beaucoup d’échanges culturels.
Avec qui avez-vous partagé la scène ?
J’ai joué avec Wally Seck, il y a deux ans, 2022. Au moment où je vous parle, il est chez nous en Guinée.
Un disque ?
L’ album « ndara ndara » en 2018, j’ai joué à Dakar avec mon groupe. Je vendais ma musique via mon téléphone. Nous avons intégré la flute traversière et la flûte peule jouée par Ousmane Diallo.
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