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Titres :
1. Amaï
2. Evulumu
3. Simba Simba
4. Te nio boolo”

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Le 8 mars 2016, pour « La Journée Internationale des Droits de la Femme », Agsila donne un concert à l’Institut Français de Dakar pour présenter son premier EP 4 titres, « Femme d’Afrique ».

L’univers musical d’ »Amaï », titre phare du premier EP d’Agsila, « Femme d’Afrique », est épuré, émouvant et authentique. Ses textes conscients et poétiques, nourris d’amour, de générosité, de compassion, d’unité, de courage, chantés dans diverses langues africaines, émaillées de français et d’anglais, universels, touchent juste, sans misérabilisme. De sa voix mezzo-soprano, pure, puissante et délicate, habitée d’une dignité, et d’une élégance rare, Agsila distille ses mélodies intemporelles avec une belle énergie, en s’accompagnant à la guitare. Dans cet EP, elle a réunit les thèmes qui lui sont chers et ses principales inspirations musicales dans un métissage harmonieux.

Le titre « Amaï » évoque la condition des femmes, une des préoccupations centrales d’Agsila, par l’histoire d’une femme qui, abandonnée par son mari, cultive la terre pour nourrir sa ses enfants.

L’amour… qu’Agsila croit si fort et puissant, capable d’annihiler la distance, les différences, comme elle l’affirme tendrement dans « Evumulu », (le vent de l’amour), le morceau le plus intime de cet opus. Chanté en bulu (Cameroun), wolof et anglais, cette vibrante déclaration proclame que « l’amour est universel et va au-delà de l’espace géographique, culturel, etc ».

Cet opus diffuse le courage et l’espoir, tout comme « Simba », qui, empruntant à la forme du conte, pointe les différences sociales liées au système des castes au Sénégal. Le rythme et la mélodie entraînante soulignent que « Simba » est surtout un encouragement à ne pas se laisser écraser par des conventions, des jugements, des différences décrété par les plus puissants au détriment des plus faibles. « Les faibles sont brimés, utilisés et rejetés par différents types de ségrégations, dans le monde entier. Au Sénégal les castes donnent le droit à certains de se valoriser plus que les autres qu’ils n’hésitent pas à rabaisser ».

Agsila, alors que les conflits ravagent le continent, pose une problématique plus globale, dans « Tee noo Mbolo », autour d’une interrogation cruciale : pourquoi l’Afrique ne peut-elle pas être unie ? Cet appel à l’unité, en lingala, wolof, et français, balade pleine d’espoir, « presque une prière », rythmé par des percussions traditionnelles, auxquelles répondent guitares acoustique et électriques, s’inspire des rumba romantiques congolaises. Cette union africaine tant souhaitée, qui finit par sembler utopique, n’est-elle pas finalement comme une histoire d’amour, avec ses coups de foudres, ses déchirements, ses espoirs fous!!!

Agsila

Née en Janvier 1985 à Dakar, au Sénégal, Ndèye Rokhaya Diop, surnommée Daba ou Agsila – « agsil » veut dire « bienvenue » en wolof – est auteure-compositrice et interprète. Celle qu’on surnomme aussi Agsila Afromytik (du nom de son groupe) compose dans différentes langues africaines des morceaux gospel, jazz, afro-jazz, afro-blues ou de la musique acoustique et des ballades, accompagnée de sa guitariste.

Fiche

Musique, paroles, Lead Vocals – Agsila
Production – Agsila / BAAT

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À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

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