Les débuts
Après l’obtention de son BFEM (Brevet de fin d’études moyennes), Assane Mboup débute décide d’arrêter ses études pour se consacrer à la musique, malgré la désapprobation de ses parents. En 1987, il commence à animer diverses manifestations (mariages, baptêmes, fêtes de quartier et autres..). Repéré pour sa voix limpide et haut perchée, il intègre en 1989 la troupe théâtrale du Centre Sauvegarde de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, avant de rejoindre l’orchestre Jaam du même quartier. Lors d’une invitation en 1992 à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise) par Abdoulaye Lam, sa voix de soprano et ses textes sur l’éducation des jeunes, la paix et l’unité séduisent le directeur de l’Ensemble lyrique Daniel Sorano de Dakar qui lui propose de les rejoindre. Dès lors, les portes de la télévision nationale lui sont ouvertes, et il est invité à “Super Ndadjé” d’El Hadj Mansour Mbaye, l’émission télévisuelle la plus populaire du Sénégal. Sa carrière est alors lancée. Au bout de deux ans passés au sein de l’Ensemble lyrique avec lequel il a réalisé sa première sortie internationale au Niger, Assane Mboup décide de voler de ses propres ailes.
Assane Mboup et Cheikh Tidiane Tall
En 1995, Assane Mboup sort chez KSF Productions Waxi wadiour (“les paroles des parents” en wolof), sa première cassette réalisée grâce au soutien de Moussa Bèye, un homme d’affaire du marché Sandaga à Dakar qui croit en son talent. Un an plus tard, il fonde son propre groupe, Mbouba Dialy (“Mbouba”, de son nom de famille Mboup et “Dialy” signifiant “artiste”). Par la suite, il lance sa propre structure de production du même nom : Mbouba Dialy Production et enregistre plusieurs autres cassettes : Thiante gui (1996), suivi de Nate yi (1997), dont le titre Walle bagne réalisé avec le maestro Cheikh Tidiane Tall, auteur, compositeur, arrangeur, claviériste et guitariste (Le Sahel, Idrissa Diop, Xalam, Kiné Lam…). Firangué (1998), Spécial l’an 2000 (1999), Guedj mba mboulane (2000), Jaaboot (2001), Berndël (2002).
Orchestra Baobab
Parallèlement à sa propre carrière, Assane Mboup chante aussi avec le célèbre Orchestra Baobab, ajoutant ainsi une nouvelle corde musicale à son arc : la salsa africaine. Avec cette formation, il sillonne dès 2001 le monde et participe en 2002 à l’album Specialist In All Styles avec le titre “Hommage à tonton Ferrer”, dédié au célèbre chanteur cubain Ibrahim Ferrer et co-écrit avec Barthélemy Attiso, Ndiouga Dieng et Rudy Gomis. Trois ans après la sortie de Trésor (2004), Assane Mboup est de l’opus Made in Dakar (2007) de l’Orchestra Baobab, réalisé après un break discographique de cinq ans et enregistré au studio Xippi de Youssou Ndour qui y apparaît aux voix.
Xaleyi, les enfants
Après Ay beuguenté la (2008), Assane Mboup enregistre en 2009 Xaleyi (Les enfants), un album aux couleurs mbalax, afro-pop, afro-folk (acoustique) et afro-cubain (salsa africaine) dédié à son fils cadet Fara Mboup. Xaleyi, c’est aussi une lutte contre les violences faites aux tout-petits, le travail forcé des enfants, les enfants soldats, les infanticides, la pédophilie.
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