Ces musiques ont été enregistrées le 23 decembre 1975 à Londres (UK), mixes et éditées à Hastings (UK) en janvier et février 1976.
Quand Mongezi Feza mourut d’une pneumonie le 14 Décembre 1975 dans un hopital londonien, il avait tout juste trente ans et sa mort fut un choc pour tous ses compagnons d’exil. C’est à cette occasion que les Blue Notes se reforma le temps d’un album « Blue Notes for Mongezi » laissant déferler sa souffrance, souffrance de la perte d’un être cher avec qui ils partageaient la beauté du jazz et la douleur de l’exil.
«Dans une unité à la fois symétrique et spontanée, la structure est totalement improvisée. Trois heures et demi de jeu continu à la mémoire de Mongs. Chaque musicien arrive, fait son soundcheck et commence directement à jouer : Moholo et sa batterie qui roule dans un flux et un reflux continu, Dyani inspirant et soufflant tour à tour comme la douleur et le bonheur, Dudu sortant ses mélodies du fond de ses tripes et McGregor le canal, le vecteur de cette télépathie amplifiée. Comme il l’a toujours été« .
Source : Chris McGregor and the Brotherhood of breath, « Blue Notes for Mongezi », p. 164, by Maxine McGregor.
Fiche:
Musique – Blue Notes
Saxophone alto, whistle, percussion, voix – Dudu Pukwana
Paroles, basse, bells, voix – Johnny Dyani
Drums, percussion, voix – Louis Moholo
Piano, percussion, poème – Chris McGregor
Livret – Hazel Miller, Keith Beal
Photo – George Hallett, Peter Sinclair
Photo (Blue Notes) – Jurg
Photogra (Mongezi Feza) – George Hallett
Production, Edition, Mixage – Chris McGregor, Keith Beal
Traduction (Xhosa) – Z. Pallo Jordan “In a spontaneous magically symmetric unity, the structure is totally the improvisation. Three and a half hours of continuous playing in tribute to Mongs. Each musician arrived, plugged in and just started playing; Moholo’s tidal torrent, Dyani ebbing and flowing like pain and happiness, Dudu wrenching the guts out of melodies and McGregor a channel , a circuit for this amplified telepathy. Like he has always been.”
source : Chris McGregor and the Brotherhood of breath, Blue Notes for Mongezi, p. 164, by Maxine McGregor.
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