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Apôtre de la brakka, une musique urbaine puissante et riche en harmonies, il rend ici hommage aux militants de la musique (Peter Tosh, Miles Davis, Franco, Nico, Tino Barosa, Jimi Hendrix et Spokes Mashiyane, le roi de la kwela) dans le titre «~ Warria~», évoque sa vie d’exilé dans «~Regea~». Il s’entoure ici de musiciens de premier plan comme Patrick Bebey, Daby Touré, Hilaire Penda et offre des sons insolites comme celui du didgeridoo (n’oublions pas qu’il fut d’abord flûtiste et marqué par la kwela). Panafricaniste dans l’âme, rêveur invétéré, cet enfant du déracinement, grandi dans les horreurs de la guerre, affirme son inconditionnel besoin d’amour, seul remède pour sauver l’humanité de sa folie.
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