En 2001, Ribouem enregistre son premier album, Bridge, synthèse de jazz et d’influences africaines, dont le bikutsi, le tchamassi, makossa, la mangambeu et l’assiko ou le highlife. Le rythme du premier titre « Bantou Dream » vient d’une région particulière du pays, près de Yaoundé (Cameroun). « Elavagnon » et « Abetita Pelete » sont des fusions de rythmes camerounais et ceux d’autres d’Afrique de l’Ouest, notamment du Togo et du Ghana. Quant à « Keep My Cow » (Garde ma vache), c’est un titre influencé par les sonorités sahéliennes, avec des parfums des musiques des bergers peuls, tandis que “Four on Six”, c’est une chanson de Wes Montgomery avec des arrangements africains ; c’est un témoignage de son amour pour le jazz américain. Bridge, pont culturel entre l’Afrique et l’Amérique, recevra un accueil favorable au festival “Jazz à Ouaga”, au Burkina Faso, en 2002 (il sera invité à plusieurs autres reprises à ce festival).
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