Paru le 2 juin 2014, Combats ordinaires est l’album le plus engagé du Franco-Camerounais Yannick Noah. Il appelle à la tolérance et dénonce le FN (le parti politique français Front National) dans “Ma colère”, le racisme dans “Le même sang”, parle de l’inquiétude des gens dans “Les murs” (un texte signé par le slameur Grand Corps Malade) ou encore de la jeunesse dans “En ce temps-là”. L’ex champion de tennis n’oublie pas de rendre hommage, dans “Où es-tu ?”, à sa mère, Marie-Claire Noah née Perrier en 1937 et décédée le lundi 1er octobre 2012, ancienne enseignante et fondatrice de l’association “Les enfants de la Terre” dont le but est de venir en aide aux enfants en danger ou en difficulté.
Combats ordinaires est aussi un opus aux couleurs musicales diverses : reggae aux parfums pop–folk (“Ma colère”), funk (“On court” avec Nazim Khaled), rock (“Je n’aurai pas le temps”) ou encore ballade aux accents bossa-jazz (“Mon dernier amour”)…
Combats ordinaires, album intime, est réalisé avec les fidèles Robert Goldman et Jacques Vénéruso, mais aussi Jean Louis Aubert, le pote qui offre à Yannick 4 grandes chansons (“Les murs”, “Prêt”, “Nulle part où aller” et “Qu’allons-nous leur laisser ?”)
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.