En 2017, Elida Almeida sort chez Lusafrica « Djunta Kudjer » qui signifie « mettre nos cuillères ensemble » ou « s’unir ». L’album laisse entendre des balades (Fori Dor ») ou du tabanka ‘ »Bersu d’Oro » (Berceau d’or)). Dans cette dernière, elle chante :
« J’ai couru après le petit Manuel
Qui s’en allait, sonnant de la trompette
J’ai joué pour l’or avec Sema Lopi
Et j’ai gagné, lui avec son accordéon et moi sur le petit… »
Elida Almeida
Née le 15 février 1993 dans la ville de Pedra Badejo à Santa Cruz, dans l’île de Santiago, au Cap-Vert, l’auteure-compositrice, guitariste (acoustique) et chanteuse de morna accomplie, Elida Almeida navigue aussi entre funana, batuque, coladeira et tabanka… Elle fait ses premiers pas dans le milieu rural de Matinho, chez ses grands-parents. La mort prématurée de son père, qu’elle aime profondément, est une grande perte pour elle. C’est aussi la cause de son déménagement, avec sa mère, pour l’île de Maio où elle doit s’adapter à un environnement étranger. Pour autant, elle ne se laisse pas abattre par les difficultés de la vie : si elle se retrouve privée des couleurs de son enfance, elle sait se forger des rêves colorés. Elida Almeida s’illustre en 2015 avec « Nta Konsigui », une morna devenue un méga hit (plus de 1.682.800 vues sur youtube). La même année, elle est lauréate du prix Découvertes RFI dont le jury était présidé par la diva malienne Oumou Sangaré.
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