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Née à Nkaké, au nord de Douala ( Cameroun), Emilie Edimo est la fille aînée d’une famille de dix enfants, attirée dès son jeune âge par le chant et la musique, notamment le makossa et plus tard l'afro-zouk. C’est au collège King Akwa de Douala que la jeune chanteuse se révèle en 1988 lors des concerts scolaires. Bientôt, elle commence à animer les cabarets de la capitale économique, comme le Rocksy ou le Sorento, perfectionnant sa technique vocale et son jeu de scène. Dès lors, elle est invitée par des vedettes du makossa tels que Ben Decca et Dina Bell, Papa Zoé ou encore l’Ivoirienne adepte d’afro zouk, Monique Séka, tous séduits par sa voix chaude, sensuelle et haut perchée…”

Pour nous…

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Pour nous

C’est justement dans l’un de ces cabarets, le Sorento, qu’Emilie Edimo de celui qui deviendra son époux et l’emmènera vivre en Suisse. Mais il faudra attendre 2004 pour entendre Pour nous, son premier album makossa pur et dur, avec quelques balades inspirées des musiques traditionnelles de sa région, réalisé avec Manuel Guysso, Joly Priso, Aubin Sandjo ou encore Dody. Mixé et masteurisé au Studio Chauve Souris à Paris (France), Pour nous parle de la vie quotidienne, de paix, de fraternité et d’amour.

Un kilogramme

Sept ans après Pour nous, Emilie Edimo sort en 2011 Un kilogramme, un opus de neuf titres aux parfums makossa agrémenté d’afro-zouk, enregistré avec Joly Priso, Blaise Essame, Mouasso Elame, Achalle, François Cousin… Elle a aussi fait appel à Alain Mboule pour les compositions des titres “Un kilogramme” (intitulé de l’opus) et “Nkon”, ou encore Bebey Ekeke pour “E na kassi” et “Mourir d’amour” ; des chansons où elle parle de la famille et des personnes abandonnées. Emilie Edimo y aborde d’autres thèmes, comme l’amour dans “Mba pe nja” et la spiritualité dans “Mibe mieng” où elle demande pardon au Tout Puissant.
_ Un kilogramme est aussi un message adressé aux femmes par la chanteuse camerounaise : “Pour avoir un kilo d’amour, il faut 200g de sentiment, ajouter 100g de respect, 150g de confiance, 50g de tolérance, 100g de dialogue, 150g de sacrifices et 250g d’endurance… Le secret pour mieux garder son mari dans un univers rempli de voleuses d’époux, c’est de savoir que l’amour ne se vend pas chez le marabout ou chez le charlatan”. Quant à “Kongossa”, titre préféré de ses fans au Cameroun, c’est tiré d’une histoire vécue par l’artiste : “C’est l’histoire d’une amie d’enfance qui, plus attirée par l’argent que par les relations humaines, a passé son temps à faire des commérages à mon sujet. J’ai été très déçue et cette chanson est ma manière de le lui faire savoir”, confie-t-elle.

* Source : http://www.emilie-edimo.com/

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Nago Seck

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