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Auteur, compositeur, guitariste et chanteur, John Chibadura a joué dans plusieurs groupes dont le Sungura Boys avant de monter sa propre formation, The Tembos Band et de s'illustrer par un style entre sungura et reggae et des textes contant la vie du petit peuple zimbabwéen. Il a fait une carrière internationale et a sorti plusieurs albums dont The Essential John Chibadura et More of the Essential John Chibadura. Son grand tube "5000$ Kuroora " dénonce les dotes excessives réclamées par les pères pour leurs filles. ”

Reggae hits

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Né en 1957 à Bindura, fils de travailleurs itinérants mozambicains, auteur, compositeur, guitariste et chanteur, John Nyamukokoko de son vrai nom est d’abord connu sous le nom de Enock Chimukokoko.
Après avoir été chauffeur de tracteur puis routier, Il s’initie à la guitare et fait ses débuts de musicien dans les années 1970 au sein du Holy Brothers Band puis du Mother Band dirigé par Tineyi Chikupo.

Il se produit ensuite avec le Mverechena Band rebaptisé à son arrivée à Harare en 1980 le Sungura Boys Band. Le groupe se rend célèbre par son style, le sungura . Enock Chimukoko devient alors John Chibadura en référence aux baduras (sérénades) qu’il interprète avec sa guitare.

En 1985, le guitariste chanteur monte sa propre formation, The Tembo Brothers, et se rend populaire par son style, une fusion de sungura et de reggae et ses textes contant la vie quotidienne du petit peuple. Son grand tube « $5000 » notamment dénonce les dotes excessives réclamées par les pères pour leurs filles.

En 1988, Il tourne au Royaume Uni où il sort deux albums The Essential John Chibadura and More of the Essential John Chibadura : il devient alors un des artistes les plus populaires du pays et tourne internationalement.

La maladie le rattrape bientôt et en 1999, il disparaît dans la plus terrible pauvreté. De nombreux musiciens assistèrent à ses funérailles et saluèrent ce chef d’orchestre honnête qui investissait tout son argent dans la survie de son groupe. On le surnommait affectueusement « Mr Chitungwiza », en référence au quartier d’Harare où il vivait.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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