Une famille républicaine et royale
Jean Patrick Bimenyimana Serukamba est né d’un père officier militaire de haut rang et républicain et d’une mère descendante de la famille royale ; issus de camps opposés. Lorsque l’armée a renversé la famille royale en 1966, les parents se séparent. La mère élève alors seule Jean Patrick et ses trois frères.
Exil en Angleterre
Au moment de la guerre civile de 1993, alors âgé de 15 ans, Jean Patrick Bimenyimana Serukamba quitte son pays natal. A la suite à trois tentatives d’assassinat à l’école, ses camarades ont été tués sous ses yeux, un membre de la milice l’a poursuivi en moto et les médecins ont tenté de l’empoisonner à l’hôpital. L’adolescent se voit alors octroyer le statut de réfugié et se rend en Angleterre.
Free Me
Sur son premier album « Free Me » (« libérez-moi »), enregistré en avril 2018 avec le groupe espagnol The Black Belts (Les ceintures noires), J.P. Bimeni impressionne par une voix qui rappelle les débuts d’Otis Redding et dans laquelle résonne l’âme de l’Afrique. Ses chansons d’amour et de perte, d’espoir et de peur sont portées par une conviction qui émane des expériences extraordinaires que la vie lui a réservé.
Porté par un groove qui rappelle les classiques des années 1960 de Stax et de la Motown, l’album a été écrit et composé par le directeur musical Eduardo Martinez et le songwriter Marc Ibarz. JP Bimeni imprègne les compositions de son expérience tragique, faisant de « Free Me » la bande originale de sa vie de souffrance : « la musique est une façon d’oublier », explique J.P. Bimeni.
Sur « Free Me » (CD/LP), des jams funk enlevés succèdent à des ballades soul chaleureuses et le tout est sublimé par la touche africaine qu’apporte JP Bimeni. Que ce soit le funk conscient de « Honesty is a Luxury », le provocateur « Don’t Fade Away » ou l’émouvant « I Miss You », JP Bimeni, avec son large spectre vocal, fait montre d’une exceptionnelle profondeur. Le fait qu’il ait vécu une vie si tragique et qu’il soit en mesure d’en rendre compte donne à ces chansons une résonance toute particulière : « Quand j’étais sur mon lit de mort, après qu’on m’a tiré dessus, un prêtre est venu pour me donner les derniers sacrements » se souvient-il. « Je l’ai regardé et je lui ai dit que je n’avais pas l’impression que j’étais sur le point de mourir, que j’allais vivre encore longtemps, aller à la rencontre du monde et me prouver à moi-même que la vie n’était pas que haine et assassinats. »
Pour la réalisation de cet opus enregistré à Tucxone Records Studio (Madrid, Espagne), JP Bimeni est accompagné par The Black Belts, un groupe espagnol composé de Eduardo Martinez aka Youdeman (guitariste, compositeur, arrangeur), Fernando Vasco aka Dos Pistolas (guitare), Pablo Cano aka Bassman (basse), Rafael Díaz (saxophone) et Ricardo Martínez aka Richy (trompette).
Give Me Hope
JP Bimeni respire néanmoins l’optimisme dans son deuxième album, « Give Me Hope » (« Me donner de l’espoir »), enregistré toujours avec The Black Belts et paru en février 2022. JP Bimeni arrive à canaliser le groove de son héros Otis Redding tout en méditant sur des thèmes sérieux. Paru le 4 février 2022 chez Lovemonk Discos Buenos, l’album « Give Me Hope » oscille entre la Motown classique des années 1960 et la soul, le psychédélisme et l’afro-funk inspirés par Stax. » JP Bimeni a une voix solaire qui touche à l’âme, sa conscience profonde et sa vulnérabilité s’affichent pleinement sans perdre la sensibilité pop.
« Give Me Hope » est enregistré, mixé et produit par Tuco Salamanca à Golden Hen Studios à Carabanchel (Madrid – Espagne). Le mastering est assuré par Óscar Pablos à AD Mastering à Londres (Angleterre).
*Source : https://jp-bimeni.com/fr/
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