Une famille de musiciens
Keturah est issue d’une famille de guitaristes, de compositeurs et de mélomanes. A l’âge de 9 ans, elle se rends compte de son talent pour le chant et décide de faire de sa passion un métier. « Je suis de Boston et j’aime chanter dans la stratosphère et écrire des chansons à la guitare », déclare-t-elle.
Influences
Le style musical de Keturah est grandement influencé par les grandes légendes de la musique du Malawi, des chanteurs comme Paul Banda, Giddes Chalamanda et bien d’autres, y compris des musiciens internationaux comme Tony Braxton, Tracy Chapman et Dolly Parton.
Son parcours
Élevée à la campagne, Keturah quitte à pied à l’âge de 14 ans son village, après avoir perdu ses parents, pour se rend à Blantyre, la deuxième plus grande ville du Malawi, à la recherche d’un studio d’enregistrement.
Sa rencontre avec Harlan Steinberger, propriétaire de Hen House Studios à Venice Beach (los Angeles – USA), l’amène en Amérique pour la première fois (c’était aussi sa première fois en avion). Elle y enregistre son album éponyme (2023) avec Mark’s Park, le virtuose la guitare zimbabwéenne Louis Mhlanga, et les membres de Playing For Change (un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix). Avec la sortie de cet opus dont est extrait un premier single, « Kwanumkwanu », sorti le vendredi 17 mars. Playing For Change lancera une vidéo spéciale de Keturah chantant ce morceau dont le clip est tourné à Los Angeles chez le fondateur Mark Johnson ! Avec cette vidéo mettant en exergue sa voix chaude et spécifique, Keturah est rapidement devenue une célébrité au Malawi.
Cet album, voyage de son petit village de Mwanza aux rives de Venise, en Californie, est un mélange dynamique de genres, des rythmes afro-folk avec des soupçons funk entraînants de « Kwanumkwanu » aux ballades émotives de « Sukulu » et « Chimbalame », l’Americana a inspiré « Nchiwewe (Ode to Willie Nelson) » et des titres plus dansants marqués par la rumba congolaise, comme « All The Way from Africa » et « Ku Nyumba ». La composition exceptionnelle et la voix puissante de Keturah sont rehaussées par des percussions complexes, des lignes de guitare mélodiques, des chœurs subtils et des cors, créant un album éclectique. Keturah met à jour ici le folklore traditionnel malawien avec des rythmes contemporains de la grande diaspora africaine, un échange culturel rendu possible grâce à une opportunité unique de voyager à Los Angeles pour enregistrer son premier projet.
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