Une famille de musiciens
A l’âge de 9 ans, King Mensah prend activement part à des corps de ballet. Initié à l’art de chanter par son père Koffi Mensah, chanteur traditionnel, il apprend aussi aux côtés de sa mère appelée “Da Vaudou”. Originaire d’Oumako au Bénin, celle-ci lui enseigne l’art de chanter, danser, conter, etc… En somme, elle l’initie à la culture traditionnelle.
Fortement ancré dans la tradition africaine en général et dans la tradition togolaise en particulier, King Mensah a très tôt su créer un art métissé, alliant richesse culturelle africaine et technologie occidentale. Il crée donc son propre style qui peut être apprécié dans ses chansons, chorégraphies et tenues : un style issu du King. Sa tenue sur scène est le reflet de sa vision : il est toujours vêtu de toile africaine cousue dans un style royal.
Madjo pour le King
Chanteur, musicien, comédien, conteur, danseur, tchatcheur et ancien du Ki-Yi Mbock de Wéré Wéré Liking, son surnom “King” lui vient de Diapy Diawara de Bolibana, le producteur de son premier album Madjo en 1993. En outre, King Mensah est né en août sous le signe astrologique du Lion (le lion étant réputé être “le roi” de la savane… Fin 1993, il crée un spectacle de contes, poésies et danses. Après son album Edidodo (1998), King Mensah enregistre en 2000 Mensah Mensah, un opus qui lui vaut plusieurs prix la même année : “Meilleur Artiste Traditionnel” aux Kora Awards, “Meilleur Artiste”, “Meilleur album” et “Prix d’excellence” aux Togo Music Awards en 2000.
Artiste éclectique, King Mensah a collaboré aux œuvres de nombreux artistes (Meiway, Boy Ge Mendes, Zo Gang International). En 2006, il sort Yetonam, une création empreinte de philosophie, de sagesse et de croyance.
Son opus Yetonam, paru en 2008, lui vaut le Prix Hokan Africa, dans la catégorie Meilleur artiste africain, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Palais des Sports de Kouhounou à Cotonou (Bénin). Le Prix Hokan-Africa (effort en français), créé en 2002, récompense les Africains qui excellent dans leurs domaines respectifs. Trois ans plus tard, il sort Da, en featuring avec le groupe Bisso Na Bisso. L’année 2013 le voit lancer sur le marché Akpé (“Merci” en mina), un opus compilation comportant 7 titres : “Agnigban”, “Je me bats”, “Esse”, “Vovovo”, “Akpé”, “Ewoé” et “Biova”.
King Mensah, un artiste au grand cœur
Militant de nombreuses campagnes contre le SIDA, King Mensah oeuvre en faveur de l’enfance défavorisée encadrant notamment des jeunes orphelins sur des projets culturels.
Egalement surnommé “Papavi” (petit père) – parce que déjà tout petit, King Mensah prenait à cœur de jouer le rôle de son défunt père – est un homme au grand cœur. Issu d’une famille très modeste, il lui est souvent arrivé d’être renvoyé de l’école parfois pour défaut de paiement de la somme de 1.030 FCFA (mille trente francs CFA). Lorsqu’il en a eu l’occasion, il s’est juré de prendre sa revanche sur les difficultés rencontrées dans sa jeunesse et d’apporter son aide à des enfants démunis. C’est ainsi qu’en 2005, il crée la “Fondation King Mensah”, organisation non gouvernemental au sein de laquelle il fonde l’Orphelinat Alodo qui signifie “entraide”.
Dans sa chanson “Aya” (CD Elom), il lance un message d’espoir très fort à l’endroit des enfants déshérités et démunis : “Nous avons souffert, mais nous ne sommes pas morts dans cette souffrance…”
* Source: http://www.kingmensah.org/ Chanteur, musicien, comédien, conteur, danseur, tchatcheur, son surnom «~King~» lui vient de son signe astrologique, le lion. Ancien du Ki-Yi Mbock de Wéré Wéré Liking, Mensah Ayaovi Papavi de son vrai nom est marqué par le highlife, l’afro-beat et le mandingo.
Fin 1993, il crée un spectacle de contes, poésies et danses. Militant de nombreuses campagnes contre le SIDA, il oeuvre également en faveur de l’enfance défavorisée encadrant notamment des jeunes orphelins sur des projets culturels. Auteur de quatre albums, «~Madjo~», «~Edidodo~», «~Mensah~» et «~Elom~», il a collaboré aux oeuvres de nombreux artistes (Meiway, Boy Ge Mendes, zo Gang) et a reçu plusieurs prix dont le Best Traditional Artist Award aux Kora 2000.
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