
Felwine Sarr, l’aîné
Alors âgé de 17 ans, son grand frère, le philosophe et économiste Felwine Sarr, lui envoie une guitare depuis la France. « Mon frère et moi avons appris à jouer avec. C’est le moment où la musique a vraiment commencé pour nous ».

Une fratrie d’artistes
De leur mère, les frères et sœurs ont hérité les chants sérères. De leur père, militaire ayant participé à l’opération Fodé Kaba en Gambie en 1980, il les a longtemps poussés à privilégier les études, « sans conteste la culture du travail », estime Ngnima.
Outre Felwine et Majnun, Les Sarr sont une famille de musiciens comprenant les frères Sahad (« moisson » en sérère), Saliou aka Alibeta, Youssoupha Sarr ou encore la sœur Ngnima Sarr aka Tie.

Majnun à Orléans
Deux ans plus tard, Majnun quitte le Sénégal pour Orléans dans le but de poursuivre ses études de droit, qu’il abandonne aussitôt pour se consacrer à la musique.
Celui que l’on surnomme « Majnun le fou errant » intègre alors le groupe de reggae Dolé, mené par son frère Felwine Sarr, ce qui lui permet de tisser son réseau au sein de la scène éclectique orléanaise. Bien décidé à tracer son propre chemin, il adopte par la suite le nom d’artiste Majnun, se concentrant désormais sur ses propres compositions. Petit-à-petit, il réunit autour de lui un casting de musiciens d’origines et de styles très divers, les Black-Magic Sofas Sofas, avant de sortir son premier album, « Kindépili » (« cœur pur » en dogon), en 2017.
Majnun a créé, à Orléans où il est installé, son propre groupe Waliyaan (« exil » en wolof) avec des musiciens sénégalais, congolais, français ou encore originaires du Maghreb et avec qui, il a tourné pendant sept ans avant de poursuivre sa route en solo…

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