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“Née le 9 août 1960 à Saint-Denis (île de La Réunion), Marie-Christiane Denise Ducap aka Michou est auteure-compositrice et chanteuse de séga, faisant parfois des incursions dans le maloya. Tout comme ses frères Christian Ducap et Jocelyn Ducap aka Jo, elle a enregistré de nombreuses chansons avec son père Narmine Ducap, figure majeure de la scène réunionnaise et rénovateur du séga…”

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Son premier hit

Très tôt, Narmine Ducap découvre les talents de sa fille Michou pour la musique et lui compose son premier titre en 1968 « Viens dors dans mon dos ». Elle enregistre en 1971 ses premiers ségas. À l’âge de 12 ans, accompagné par le groupe Les Dièses, elle sort son premier tube, « Crazé salle verte », écrit et composé par son père. et devient « la petite fiancée des réunionnais ». Dès lors, elle la surnomme « la petite fiancée des Réunionnais ».

Son parcours

En 1974, elle publie « Bouscule, bouscule pas / Bouscule, bouscule pas / Femme à pic », chanson qui sera reprise en 1982 par le chanteur français Carlos sous l’intitulé « Mario mon coco ». Son père Narmine ayant toujours privilégié les études à la musique, Michou attendra ses quinze ans pour se produire sur scène. Après de nombreux 45 tours, elle fait une rencontre décisive avec les musiciens du groupe Caméléon (entre autres, Alain Peters, René Lacaille, Loy Ehrlich, Bernard Brancard) qui signeront en 1978 les orchestrations de l’album « Tombé levé Vol. 1 », une des meilleures ventes du label Royal.

Au début des années 1980, Michou donne des concerts au théâtre de Port-Louis à Maurice et au Bataclan à Paris. En 1984, elle intègre le groupe Calypso, dans lequel elle rencontre son compagnon, le guitariste Marcel Albac. Après la sortie en 1991 de l’opus « Purgatoire créole » et un break de quelques années, Michou sort en 1998 un nouvel album, « Piments bien forts », et participe la même année au spectacle Cocktail séga à l’Olympia, à Paris. Suivront « Fantaisie créole » en 1999, « Best of » en 2005, « Sandragon » en 2008, « 35 Ans Séga » et « Désordre la ville » en 2012.

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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