En 2017, Germaine Kobo sort « Moundélé » (« blanche » en lingala), un EP aux sonorités électro abordant la problématique du métissage. « »Nazali Moundélé » veut dire « je suis blanche » en lingala. Mon grand-père était Blanc et Belge », confie l’artiste.
Cet opus, enregistré avec la chanteuse et percussionniste Bella Lawson, lui vaut une sélection de la région PACA, du Volt Agenda (magazine culturel de la région PACA) et un show case au Babel Med où elle se produit en solo.
Artiste belge d’origine congolaise (Congo Kinshasa.), et adoptée à l’âge de 2 ans par un couple belge, Germaine Kobo grandit à Bruxelles et dans le Jura, coupée de ses racines congolaises. A 15 ans, elle écrit des nouvelles, reçoit les bases du solfège et apprend la guitare en autodidacte, reprenant des titres d’artistes comme Super Tramp, Simon & Garfunkel. Par la suite, cet artiste multi-instrumentiste (kalimba, kora, kamélé ngoni, balafon) s’oriente vers le folk (chanson française métissée comme dans « Africaine de la rue Paradis »), et plus tard vers l’afro-pop–électro qu’elle appelle l’afro-punk-tribal, le tout chanté en lingala (langue congolaise) ou en français…
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.