« Mogoya« , premier album d’Oumou Sangaré depuis 2009, marque son grand retour à la chanson. Oumou y parle de ce qu’elle connaît le mieux, à savoir les rapports humains (« Mogoya » peut se traduire par « les relations humaines d’aujourd’hui) ». Oumou explique les problèmes spécifiques que rencontre la femme africaine au quotidien, les rapports souvent difficiles qu’elle entretient avec le monde des hommes.
Faisant référence aux nombreuses calomnies qui l’ont prise pour cible ces dernières années, elle donne en exemple sa volonté à ne jamais s’avouer vaincue. Parce qu’elle a du, dès son plus jeune âge, assumer des responsabilités au sein d’une famille abandonnée par son chef, elle est en mesure de dispenser des conseils de grande soeur. Comme sur Kamelemba où elle prévient les jeunes filles de la fourberie de certains garçons dans une partie du monde où le phénomène des maternités précoces est dramatique.
Dans Yere Faga, en featuring avec le batteur expert de l’afro-beat nigérian Tony Allen), Oumou Sangaré aborde avec une impressionnante franchise l’un des fléaux que connaît la société malienne moderne, le suicide.
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Oumou Sangaré
Née le 25 février 1968 à Bamako, Oumou Sangaré, incarnation d’une nouvelle génération de chanteuses maliennes et militantes de l’émancipation des femmes, vient d’une famille originaire du Wassoulou, une région historique au sud du Mali, mais aussi un style musical (wassoulou) qui va l’influencer profondément.
* Plus d’infos sur Oumou Sangaré: cliquer ici
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