Swing Low Sweet Chariot: 20th Anniversary
Palata
» Leurs voix viennent du fond de la gorge à moins qu’elles n’effleurent à peine la bouche pour tourner le plus simplement du monde comme un fluide de beauté qui s’échapperait d’une lampe d’Aladin « . Patrice Palau
Barytons et ténors
Bernard Mokambila , la voix de basse, Alphonse Nzindou et Marcel Boungou, les deux ténors et Gaspard Mifoundou, le baryton, sont tous quatre originaires de chorales de la capitale congolaise.
Un choix musical original
Les quatre compagnons vont à contre courant de l’ambiance rumba en fondant » Palata » (les perles en kikongo) un style presque uniquement vocal (une seule guitare et un orgue électrique) et misant avant tout sur la complémentarité des voix. L’effet boomerang a donc ramené le jazz vocal à sa source enrichi de rythmes puisés dans le répertoire africain où les voix, dans des jeux multiples d’onomatopées, recréent la forêt, les cris d’animaux et les beats de diverses régions. Les textes chantés en kikongo et en anglais alternent des classiques du gospel, des tubes afro-antillais et des créations personnelles.
Succès allemand
>Leur originalité et la beauté de leur quatuor vocal leur valent une rapide reconnaissance au festival international des musiques de Dresde en Allemagne où ils décrochent le premier prix d’interprétation. Leurs voix chaudes jouent sur des registres émotionnels variés et frappent par la diversité de leurs timbres. » Le Golden Gate Quartet » qui fut une de leurs premières références les découvre et décide de les parrainer. Vêtus de blanc ou optant pour le batik, les » Palata Singers » misent beaucoup sur leurs jeux de scène : humour, surprise du ton d’une voix, effet contradictoire d’un accord haut perché ou note retenue jusqu’à sa limite extrême.
Manu Dibango et Ray Charles
En 1984, ils sillonnent l’Europe du Sud, la Turquie, le Maroc et le Sénégal puis tentent de faire des incursions dans d’autres genres musicaux : le blues moderne se marie à la musique congolaise. Les rencontres avec d’autres artistes entraînent plusieurs enregistrements : ils travaillent notamment avec le groupe français » Raft » et Manu Dibango leur met en musique deux morceaux puis renouvelle en 1990 la collaboration pour son album » Polysonik « .
Leurs concerts les plus marquants sont certainement le festival de Roll en Suisse en 1991 à l’occasion duquel ils chantent en compagnie de 80 choristes au profit de l’UNICEFG et leur passage en première partie de Ray Charles à Marly le Roi la même année. Le 30 avril, ils prêtent leurs voix à Manu Dibango pour son » live 91 » enregistré au Printemps de Bourges. Palata
» Leurs voix viennent du fond de la gorge à moins qu’elles n’effleurent à peine la bouche pour tourner le plus simplement du monde comme un fluide de beauté qui s’échapperait d’une lampe d’Aladin « . Patrice Palau
Barytons et ténors
Bernard Mokambila , la voix de basse, Alphonse Nzindou et Marcel Boungou, les deux ténors et Gaspard Mifoundou, le baryton, sont tous quatre originaires de chorales de la capitale congolaise.
Un choix musical original
Les quatre compagnons vont à contre courant de l’ambiance rumba en fondant » Palata » (les perles en kikongo) un style presque uniquement vocal (une seule guitare et un orgue électrique) et misant avant tout sur la complémentarité des voix. L’effet boomerang a donc ramené le jazz vocal à sa source enrichi de rythmes puisés dans le répertoire africain où les voix, dans des jeux multiples d’onomatopées, recréent la forêt, les cris d’animaux et les beats de diverses régions. Les textes chantés en kikongo et en anglais alternent des classiques du gospel, des tubes afro-antillais et des créations personnelles.
Succès allemand
Leur originalité et la beauté de leur quatuor vocal leur valent une rapide reconnaissance au festival international des musiques de Dresde en Allemagne où ils décrochent le premier prix d’interprétation. Leurs voix chaudes jouent sur des registres émotionnels variés et frappent par la diversité de leurs timbres. » Le Golden Gate Quartet » qui fut une de leurs premières références les découvre et décide de les parrainer. Vêtus de blanc ou optant pour le batik, les » Palata Singers » misent beaucoup sur leurs jeux de scène : humour, surprise du ton d’une voix, effet contradictoire d’un accord haut perché ou note retenue jusqu’à sa limite extrême.
Manu Dibango et Ray Charles
En 1984, ils sillonnent l’Europe du Sud, la Turquie, le Maroc et le Sénégal puis tentent de faire des incursions dans d’autres genres musicaux : le blues moderne se marie à la musique congolaise. Les rencontres avec d’autres artistes entraînent plusieurs enregistrements : ils travaillent notamment avec le groupe français » Raft » et Manu Dibango leur met en musique deux morceaux puis renouvelle en 1990 la collaboration pour son album » Polysonik « .
Leurs concerts les plus marquants sont certainement le festival de Roll en Suisse en 1991 à l’occasion duquel ils chantent en compagnie de 80 choristes au profit de l’UNICEFG et leur passage en première partie de Ray Charles à Marly le Roi la même année. Le 30 avril, ils prêtent leurs voix à Manu Dibango pour son » live 91 » enregistré au Printemps de Bourges.
Nago Seck
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