En 1980, Reine Pélagie sort son premier disque, Aza, puis enchaîne trois ans plus tard avec le titre «~Watara~» (CD Key) aux rythmes dansants puisés aux sources de la tradition ivoirienne. Sa musique combine de nombreux styles du pays : ziglibithy des Krous (peuple de l’Ouest du pays), akponkpo des Akans, gbégbé, zaglobi, aloukou, goly, abissa, agbondan, poro et yatchana, deux rythmes du Nord. Son concert en 1983 à l’Hôtel Ivoire en compagnie d’Aïcha Koné, vedette déjà consacrée, la hisse au rang de star nationale.
Bientôt associée à son oncle Dallo, sa musique se modifie. En glissant une touche jazzy dans ses rythmes, ce dernier améliore ses compositions. Sa renommée s’étend bientôt à toute l’Afrique de l’ouest, en France et au Japon où elle est invitée. En 1985, elle enregistre à Paris avec des musiciens de talent dont Michel Alibo (basse), Denis Hekimian (batterie) et Bamba Yang (direction artistique, arrangements, claviers, guitare) Reine de feu, un album aux couleurs blues et afro-jazz. Au carrefour de l’afro-zouk antillais, du highlife ghanéen, des multiples styles de la Côte d’Ivoire et de la musique mandingue, la chanteuse ivoirienne, surnommée à présent «~Reine de feu~», s’est imposée par ses couleurs pop, soul, funk et jazz et ses textes chantés dans plusieurs langues africaines. La Reine de Feu
Okosuns et Fax Clark
Ladji Ohnoney Sophie (son vrai nom) quitte pays, famille et études à l’âge de 11 ans parcourant en auto-stop les routes de l’Ouest africain. Elle séjourne bientôt au Liberia puis au Ghana où elle contacte Sonny Okosuns. Sophie passera deux ans au pays de la juju formée par ce grand nom de la musique nigériane. En 1974, elle est de retour dans son pays natal où Fax Clark prend le relais et offre à l’adolescente de solides bases. L’apprentissage ne se fait pas sans mal : Reine Pélagie a déjà une forte personnalité et se plie difficilement à la volonté du musicien. Après un passage au sein de l’Ivoiro-Star, le groupe d’Amédée Pierre, Reine Pélagie intègre l’orchestre de la RTI (Radio télévision ivoirienne) alors dirigé par Manu Dibango.
Consécration
En 1980, elle sort » Aza » son premier disque puis enchaîne trois ans plus tard avec » Wattara » (nom mandingue) aux rythmes dansants puisés aux sources de la tradition ivoirienne. Sa musique combine de nombreux styles du pays : gbégbé, zaglobi, aloukou et ziglibithy des Krous (peuple de l’Ouest du pays), goly, abissa, agbondan, akponkpo des Akans, poro et yatchana, deux rythmes du Nord. Son concert en 1983 à l’hôtel Ivoire en compagnie d’Aïcha Koné, vedette déjà consacrée, la hisse au rang de star nationale.
» Reine de feu » et le Japon
Bientôt associée à son oncle Dallo, sa musique se modifie. En glissant une touche jazzy dans le rythme, ce dernier améliore ses compositions. Sa renommée s’étend bientôt à toute l’Afrique de l’Ouest, en France et au Japon où elle est invitée. En 1985, elle enregistre à Paris avec des musiciens de talent comme le bassiste Michel Alibo et M. Yang, directeur artistique, pianiste, claviériste et guitariste dans l’album » Reine de feu » aux couleurs blues et jazz.. Au carrefour du zouk, du highlife, des multiples styles de la Côte d’Ivoire et des rythmes mandingues, la chanteuse ivoirienne s’est imposée par sa voix aux couleurs soul, funk et jazz et ses textes chantés dans plusieurs langues africaines.
Nago Seck
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