Une enfance musicale
Né à Maputo au Mozambique, Samito Matsinhe a passé son enfance dans un environnement musical. Ses parents l’encouragent très tôt à apprendre le piano et les percussions, et il intègre Escola Nacional de Música à Maputo, fait ensuite ses débuts professionnels à Capetown en Afrique du sud où il subit l’influence d’artistes comme Seu Jorge, Imogen Heap, Talvin Singh et Obed Ngobeni dont le tube « Kuhluvukile eka zete » a été repris par Harry Belafonte dans l’album Paradise in Gazankulu. Il se prend également de passion pour le style shangaan une musique du sud du Mozambique. En 2005, il s’envole pour Montréal où il poursuit des études à l’université McGill.
De nombreuses collaborations québécoises
À Montréal, il collabore avec Pierre Kwenders (sur l’album le Dernier empereur bantou), Nom de Plume (sur l’album Tae Kwon Fu), Jahnice, Hans Wilwright, Sara Tavares, Lorraine Klassen, The New Grove Orchestra et le groupe de hip-hop Radio Radio. Il devient également un membre actif du collectif DIFA (Doing it for the arts). Ses compositions simples et efficaces explorent la relation entre acoustique et électronique, rythmes africains et musique urbaine. Ses paroles mêlent avec finesse souvenirs intimes et considérations politiques.
Xico Xico
A paraître à l’automne 2015, son premier album, Xico-xico, produit par Ivan Duran comporte des titres chantés en plusieurs langues. Compositeur et chanteur, Samito s’est entouré pour l’occasion de plusieurs musiciens dont Kim Ho à la guitare, Funk Lion à la guitare et à la basse, et Julien Sagot aux percussions et à l’électro.
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