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“Entouré d'artistes confirmés comme Malage Delungendo, Des Dessouza, Luciana Demingongo, Nyboma Kanta, Delvis Salsero et de jeunes talents tels que Caïn Madoka, Popolipo et Luciana Demingongo, Tex Mamboté revisite la rumba-odemba des années 1960 / 1970.”

La rumba-odemba

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« Coup de foudre! »

Au-delà de la symbolique que constitue le titre de son premier album, Tex Mamaboté Manza, alias « Commandant Oasis », réinvente une façon de se passionner pour la musique. Et comment! Avec son album, non seulement il réconcilie les nostalgiques et orphelins de la rumba – odemba avec la tradition de la musique congolaise, mais il prouve également à ceux qui ont sonné le glas de cette musique qu’elle peut encore rebondir, voire se régénérer et perpétuer une saga fabuleuse depuis plus d’un demi-siècle.

Seigneur Tabu Ley

Fort de ses atouts, Tex est resté sourd au chant des sirènes en ignorant les rythmes, calculs, pseudo-world et autres tagada commerciaux. Résolument engagé dans un genre plébiscité sur la planisphère afro-caribéenne, il s’est plié en conséquence à ses règles. Celles-ci se traduisent notamment dans ce que les mélomanes, pas dupes, qualifient de chorale vocale : harmonieuses, bien timbrées, les vois sont assurées par des crooners d’envergure tels que Malage Delungendo, Des Dessouza, Luciana Demingongo et Tex lui-même. Ensuite les guitares répercutent la virtuosité de trois instrumentistes de la nouvelle génération : Caïn Madoka, Shida, Popolipo. Enfin, sur les douzes titres proposés, un medley de trois tubes du  » Seigneur  » Tabu Ley illustre l’importance que le signataire de l’album, poète dans l’âme, accorde à la thématique.

Le Grand Zaïko

De l’artiste que nous découvrons grâce à l’oreille de Freddy Mptu, éditeur de l’album et mélomane averti, il y a lieu de retenir qu’il va sur ses dix ans lorsqu’il se révèle dans la chorale kimbanguiste de sa commune. Un vieux loup repère le jeune prodige, l’enrôle dans un petit groupe, tremplin pour le grand saut qui va le booster dans un orchestre d’interprétation (1982), ensuite dans le Grand Zaïko (1984) du « magicien de la guitare » Manuaku Waku. Dans cette pépinière de talents, le « Commandant Oasis » apprend, surprend, s’éclate. Et s’intègre au noyau dur formé par Jo Nickel, Jo Poster, Shimita, Ada et autre Nzenze au point de s’affirmer aussi comme un pilier du groupe. Réalisé en solo, cet album témoigne d’un parcours effectué à bonne école.

Alors, pour rester zen et danser sans les outrances de la mode, sachez apprécier! »

Achille Ngoye

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