Né dans les années 1950 et incarné par le groupe mythique « The Jazz Epistles » dans lequel figuraient Abdullah Ibrahim, Kippie Moeketsi et Jonas Gwangwa, le Capetown Jazz appelé aussi jive fut un profond symbole de résistance à l’apartheid. Cette musique fusionnant notamment le bebop, le gospel, diverses rythmiques sud-africaines et le goema, musique de carnaval popularisée par la communauté malaise du Cap était à elle seule un symbole de métissage de cette ville. Métissage qui fut notamment célébré par le label Mountain Records : il lança officiellement le terme Cape Jazz en 1993 et sa devise était « Local is lekker » (les cultures locales sont super). Une bonne idée donc de faire revivre cette scène unique à travers des titres old school comme « The dance of your fathers » de « The Cape Jazz Band » ou « 7th avenue » de Jonathan Butler aux accents afro-funk. Des artistes comme Mike Perry et son titre « Crossroads crossroads » montre notamment l’influence du style des pionniers comme un des pionniers du genre, Abdullah Ibrahim.
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