En 2003, Jean-Philippe Rykiel sort « Under Tree » (sous l’arbre), un album révélant son attachement à l’Afrique avec des titres comme « Mali Sadjio » (classique de la musique mandingue), « Saguélé » ou « Balafonic » (sur les tonalités du balafon africain , ancêtre du xylophone). Quant à « Song For Prosper », c’est un morceau dédié à Prosper Niang, batteur du groupe afro-jazz sénégalais Xalam, décédé le 29 avril 1988 des suites d’un cancer.
« C’est Prosper Niang qui m’a donné les clés de la musique sénégalaise, de ses rythmes et de leur compréhension. Il l’a fait immédiatement, avec toute sa générosité, et sans que je ne lui aie rien demandé ! »
Jean Philippe Rykiel
Né le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans la région parisienne, en France, Jean-Philippe Rykiel, fils de la célèbre styliste Sonya Rykiel, surnommée « la reine du tricot » et inventrice de la « démode », est un auteur-compositeur, arrangeur, producteur, pianiste et claviériste virtuose non-voyant. Depuis son premier voyage en Afrique et sa rencontre au Ghana avec le musicien Freduah Agyemang, il a produit, joué en studio ou sur scène avec différents artistes et groupes africains : Xalam, Youssou Ndour, Seydou Zombra, Salif Keïta, Mory Djély Kouyaté, Kora Jazz Trio, et bien d’autres… C’est ainsi qu’il va naviguer dans divers styles musicaux africains : highlife ghanéen, jazz africain, mbalax sénégalais, pop africaine, musique mandingue…
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