Contrairement aux griottes traditionnelles posant leurs voix sur les rythmes du balafon ou les cordes de la kora, elle chante accompagné à la guitare acoustique de son mari Ngou Bagayoko jouant des compositions personnelles inspirées du « didadi ».
« Je crée mes morceaux quand l’inspiration vient en rêve et surtout dans les moments où rien ne va. Les jeunes adorent ce que je fais et les autres chanteuses maliennes commencent à m’imiter. . Seuls les vieux tardent à réagir mais, comme j’ai révolutionné la chanson malienne, je finirai par les faire bouger ».
Nahawa Doumbia
Malicieuse petite femme à la voix nasale et râpeuse surnommée « l’enfant des djinns », Nahawa Doumbia a contribué à faire connaître le style didadi donné par des guitare, ngoni, bala, kamele ngoni, djembé, dundunba (doundounba), calebasse (calebasse tambour d’eau ou calebasse à cauris)… Née en 1959 à Mafélé, un village de la région de Sikasso, une des grandes cantatrices du style wassoulou, Nahawa a largement contribué à la diffusion de ce courant musical du sud malien sur la scène internationale. Elle est la femme du compositeur Ngou Bagayoko, son directeur artistique et guitariste avec qui elle a une fille, la chanteuse Ramatta Doussou Bagayoko.
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